Guitare Story (part. 8) - Fender Clan

Leo Fender (suite)
Par la suite, dans les années 30, il commence à bricoler des micros, faire des réparations pour ses copains. Lorsqu'il se rendit compte que les guitares étaient mal amplifiées, et ceci du à un micro unique et commun à toutes les cordes, et ceçi lui donna l'idée d'en placer six indépendants, ce qui amplifiait chaque corde donnant ainsi un son distinct à chacune d'elles. En 1932, il enprunte six cent dollar qui lui permettent d'ouvrir une boutique de réparation radio. Des amis lui suggérèrent de s'attaquer au son plutôt "ringard" des amplificateurs. Il ajouta un potentiomètre de "présence", ce qui augmentait la réponse de l'ampli dans les fréquences aigues.

Voici son bureau

1951 - Guitare Story (part. 16)

1951 la Telecaster
Mi 1951 la Telecaster sort donc en série. Aucun changement révolutionnaire jusqu'en 1952 ou l'équipement électrique est revu, puis jusqu'en 1955 ou la commande électrique est à nouveau changée pour devenir celle que l'on connait aujourd'hui.

Ainsi nait la Telecaster, d'une conception simple qui fonctionne aussi bien aujourd'hui que dans les années 50. Elle est la guitare électrique à caisse pleine la plus ancienne encore produite de nos jours et la première commercialisée.

La Telecaster est connue pour sa tonalité, franche, lumineuse et sêche. Elle est utilisée par des guitaristes de tous genres musicaux. Parmi les plus connu : Albert Collins, Muddy Waters, Roy Bucchaman, Rory Galaggher, Keith Richard des Stones, Bruce Springsteen, Syd Barett des Pink Floyd, Joe Perry de Aerosmith, Mike Stern, The Edge de U2, Joe Strummer des Clash etc... . Son secret ? le montage des cordes qui traversent complètement le corps et sont ancrés sur celui-ci dans des douilles métalliques. Ceci donne à l'instrument une solidité et un sustain exceptionnel.
La Telecaster survit, plus qu'honorablement en raison de sa simplicité, son efficacité et sa polyvalence. Elle devient en plus de cinquantes années un objet de légende, indissociable de l'histoire du blues, du rock'n'roll, du Rock, du Punk, du Funk, la Mère de toutes les guitares "solid-body" modernes, dont la Stratocaster, mais ceci est une autre histoire... dans le prochain article biensur !!

Guitare Story (part. 16)

Nocaster (suite et fin)
Deux ou trois mois plus tard, le 24 Février (51) exactement, Fender trouve le nom, ce sera la "Telecaster". Une fois de plus, c'est la télévision qui inspire ce nom. Il faut dire que la 'boîte à images" se démocratise et pénètre de plus en plus les foyers américains...

Jusqu'à mi-année 1951 des "Nocaster" sortent des usines, et un pauvre ouvrier passe son temps à couper le mot "BROADCASTER" des logos autocollants. Outre ceci, cette péripétie coûte trés cher à la société qui manque de ruiner son effort commercial.

Guitare Story (part. 14)

1950 - la Broadcaster
Dés début Novembre 1950, la production commence mais avec deux micros car Fullerton souhaite que ces guitares soient dans les mains de professionnels de studios. Un different commercial abouti au nom d'EsquireBroadcaster pour la "bi-micro"(de broacasting : radio-diffusion). Les revendeurs insistent pour possèder des "mono-micro" mais durent attendre Février 1951 pour la livraison. pour la "mono-micro" et

Le magazine "musical merchandise" annonce le premier et en pleine page en Février 1951, la sortie de la Broadcaster. Elle y est décrite en détail : "son corps à la coupe moderne", et son selecteur permettant d'obtenir diverses tonalités.

Guitare Story (part. 13)


Guitare Story (part. 13)

Guitare Story (part. 12)

Marketing...
Parallèlemment, une stratégie commerciale fut mise en place afin d'introduire l'instrument dans les studios d'enregistrement professionnels.
Cette stratégie devait permettre l'arrivée d'un modèle plus onéreux à double micro en amorçant le marché.

1950 - Guitare Story (part. 11)

1950 - Vers une évolution...Esquire (suite)
Passé un temps, l'Esquire fut produite avec les deux cavités de micro ainsi qu'un
commutateur trois positions, afin de permettre aux utilisateurs de rajouter éventuellement le deuxième non fourni à la commande.

Guitare Story (part. 10)

1950 - Les innovations... Esquire (suite)
Toutefois, le procédé ne tient pas ses promesses, et malgré les réticences dues au coût, un manche renforçé ("Truss Rode") et une plaque arrière de renfort voient le jour le 3 Octobre 1950, suite aux nombreux retours en atelier. Le manche a déjà une tête que nous connaissons sosu sa forme définitive.

Guitare Story (part. 9) - Fender Clan

Leo Fender (suite et fin)
Il rencontra Doc Kaufman, musicien de renom, en 1941, et créerent ensemble le premier prototype de la "Solid Body". Une guitare qui ne produisait aucun problème de "feedback" était née ! Cette collaboration prend fin en 1946, pour une question bassement financière, pas de bénéfice . Léo s'obstine cependant.
Après sa rencontre avec Georges Fullerton fin 1947, les deux hommes créent et fondent la Fender Electric Instrument Company. Le riche industriel et fin stratège commeciale permet d'augmenter le nombre d'employés, passant ainsi de cinq à quinze. S'en suit le succès que l'on connait et qui accompagne autant qu'il en est l'origine de l'histoire du Rock actuel.

Clarence Leonidas Fender décède le 21 mars 1991.
(photo : Georges Fullerton et Leo Fender à droite)

Guitare Story (part. 9) - Fender Clan

Leo Fender (suite et fin)
Il rencontra Doc Kaufman, musicien de renom, en 1941, et créerent ensemble le premier prototype de la "Solid Body". Une guitare qui ne produisait aucun problème de "feedback" était née ! Cette collaboration prend fin en 1946, pour une question bassement financière, pas de bénéfice . Léo s'obstine cependant.
Après sa rencontre avec Georges Fullerton fin 1947, les deux hommes créent et fondent la Fender Electric Instrument Company. Le riche industriel et fin stratège commeciale permet d'augmenter le nombre d'employés, passant ainsi de cinq à quinze. S'en suit le succès que l'on connait et qui accompagne autant qu'il en est l'origine de l'histoire du Rock actuel.

Clarence Leonidas Fender décède le 21 mars 1991.
(photo : Georges Fullerton et Leo Fender à droite)

Guitare Story (part. 8) - Fender Clan

Leo Fender (suite)
Par la suite, dans les années 30, il commence à bricoler des micros, faire des réparations pour ses copains. Lorsqu'il se rendit compte que les guitares étaient mal amplifiées, et ceci du à un micro unique et commun à toutes les cordes, et ceçi lui donna l'idée d'en placer six indépendants, ce qui amplifiait chaque corde donnant ainsi un son distinct à chacune d'elles. En 1932, il enprunte six cent dollar qui lui permettent d'ouvrir une boutique de réparation radio. Des amis lui suggérèrent de s'attaquer au son plutôt "ringard" des amplificateurs. Il ajouta un potentiomètre de "présence", ce qui augmentait la réponse de l'ampli dans les fréquences aigues.

Guitare Story (part. 7) - Fender Clan

Leo Fender (1909-1991)
Clarence Léonidas Fender est né le 10 août 1909 à Orange county, situé entre Anaheim et Fullerton (où fut construite l'usine !) . Son père lui fit enseigner le piano, puis à l'école la trompette, le saxo, mais il n'avait pas l'âme d'un musicien... Il était passionné par la lutherie et c'est ainsi qu'à l'âge de seize ans il fabrique sa première guitare accoustique.

1950 - La "Single Esquire" (part. 6)

1950 - La "Single Esquire"
C'est en Avril 1950 que sort officiellement l' Esquire. Ce modèle est équipé d'un seul micro, et est présenté comme une guitare "pouvant être joué au volume extrême". Sa conception est également présentée comme révolutionnaire puisque le client peux changer de manche en 10 minutes, évitant le refrettage coûteux du manche, courant à l'époque.

Cette guitare est vendue sous forme d'un pack avec son ampli assortit... Ah les malins !

A noter, la plaque métallique sur le micro, à des fins accoustiques.

1947 (part. 5)

1947 - Prototype "Esquire"
Sa rencontre avec Georges Fullerton, riche industriel, aboutit à une véritable industrie, sous l'impulsion de Léo Fender. Fin 1947, sort le premier prototype de ce que sera la Telecaster. Elle ne possède qu'un micro ( "Single Esquire") dissimulé derrière un "Bridge cover" coulissant. Les barettes étaient directement serties dans le manche, mais une modification bénéfique de Léo, qui place ces barettes au centième de millimètre, assure à la guitare une justesse irréprochable.

On remarquera immédiatement que déjà, le corps est conforme à ce qu'il est encore de nos jours.

Pour l'instant, elle se nomme Esquire... mais ceci est une autre histoire.

1947 - Guitare Story (part. 4)

1947 - Paul Bigsby
Toutefois, il faut attendre 1947 pour que Paul Bigsby réalise, à la demande du guitariste Merle Travis, la première guitare électrique moderne en "Solid Body". On voit déjà, ce qui perdure sur les modèles actuels telle que la tête que conservera Léo Fender, et le Tune-O-Matic (qui sous-tend les cordes) ainsi que la forme Les Paul chez Gibson entre autre...

Guitare Story (part. 4) - Fender Clan

1947 - Paul Bigsby
Toutefois, il faut attendre 1947 pour que Paul Bigsby réalise, à la demande du guitariste Merle Travis, la première guitare électrique moderne en "Solid Body". On voit déjà, ce qui perdure sur les modèles actuels telle que la tête que conservera Léo Fender, et le Tune-O-Matic (qui sous-tend les cordes) ainsi que la forme Les Paul chez Gibson entre autre...

1932 - L' Electro-Spanish (part. 3)

1932 - L' Electro-Spanish (E.S)
Ce principe va subsister, tout en étant amélioré. De fil en aiguille, la barette magnétique des premiers microphones est remplacée par 6 petits aimants. Pour que le son soit plus puissant, la bobine passe de 4000 à plus de 10000 tours. Dans les années 50, on place deux bobinages au lieu d'un. Ce système, appelé "Humbucking", réduit le bruit de fond, le souffle qui pollue le son pur et originel des cordes...


Avec la "poêle à frire", voilà enfin les guitaristes capables de se faire entendre dans les formations jazz. Pourtant la plupart dédaignent cet instrument bizarre. Habitué à appuyer leur coude sur une caisse aux hanches rebondies, les gratteux ne savent comment se saisir de ce drôle de bout de bois. Seuls les amateurs de guitare Hawaïenne, s'expriment assis, l'instrument posé à plat sur les cuisses, adoptent la création d'Adolph Rickenbacker.

Les joueurs de jazz vont attendre l'arrivée d'une guitare de compromis jusqu'en 1932, équipée de microphones à barettes et d'une caisse de résonnance plus petite. Ces guitares "électroacoustiques" ou "demi-caisse" sont reconaissables à leurs 2 ouïes en forme de "f" très effilé. Ainsi nait "l'electro spanish", d'où le nom du modèle Gibson ES (Electro Spanish).

Première demi-caisse, l'Electro-Spanish 150 de Gibson sort en 1938. Avec elle, Charlie Christian pose les premiers jalons de la guitare moderne dans l'orchestre de Benny Goodman. Deux ans plus tard, le guitariste meurt de la tuberculose mais grâce à lui, la guitare électro-acoustique a fait son entrée en force dans le jazz.

1931 - la "Frying Pan" (part. 2)

1931 - Adolph Rickenbacker
Après les débuts chaotiques de Lloyd Loar, il faut attendre 1931 pour qu'une guitare électrique soit commercialisée. Le premier fabriquant à se lancer dans l'aventure est Adolph Rickenbacker (Rickenbacher en Suisse),Suisse allemand et immigré en Californie.

L'histoire ne sera pas ingrate, Rickenbacker est aujourd'hui encore l'une des marques les plus prisées des guitaristes. Le modèle initial, mis au point par un musicien, Georges Beauchamps, et un ingénieur, Paul Barth, est loin du design des futures stars de rock n'roll. L'objet est baptisé "Frying Pan" (poêle à frire) en raison d'un look qui semble le prédisposer à la confection de la paëlla.

La conception de la "Frying Pan" est cependant révolutionnaire. Contrairement au prototype de Lloyd Loar, la "poêle à frire" fait sa cuisine sans caisse de resonance. Au lieu de simplement apposer un micro sur une table d'harmonie, la guitare est plate et son microphone transforme les vibrations mécaniques des cordes en électricité. C'est une loi de la physique, tout corps métallique en mouvement dans un champ magnétique provoque une variation du champ qui peut être transformé par une bobine de fils en une variation de courant. Ce micro est formé de deux aimant en fer à cheval, entourant les cordes.

Cliquez l'image, vous remarquerez la finesse des finitions et surtout du frettage